MERCREDI
OCTOBRE 2011 |
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Connue pour avoir fourni les uniformes allemands pendant la seconde guerre mondiale, la marque de mode masculine Hugo Boss a présenté ses excuses pour la passé nazi de son fondateur, rapportent BBC Europe et The Telegraph.
"Hugo F. Boss n'a pas seulement rejoint le parti nazi car il fournissait les uniformes de l'armée allemande et du parti. Il était surtout un adepte des idées du National Socialisme", écrit l'auteur de 'Hugo Boss, 1924-1945', une biographie du couturier commandée par la marque elle-même.
Hugo Boss reconnaît aujourd'hui que le passé nazi de son fondateur n'était donc pas uniquement motivé par des raisons financières. Au lendemain de la victoire alliée, Hugo Ferdinand Boss expliqua en effet avoir soutenu les nazis dans l'unique but de préserver son entreprise.
Dans cet ouvrage, on apprend aussi que l'une des premières importantes commandes du couturier allemand vint du parti nazi. Hitler demanda à Hugo Boss de lui confectionner les tristement célèbres "chemises brunes". En 1938, la marque commença à produire les uniformes de l'armée régulière allemande puis ceux de la Waffen-SS.
L'ouvrage raconte aussi le recours au travail forcé du couturier. A partir de 1940, Hugo Boss employa 140 travailleurs forcés, en majorité
des femmes enlevées par la Gestapo en Pologne. Dans la manufacture de Metzingen, une quarantaine de prisonniers français avaient également été réquisitionnés pour la production des uniformes de la Wehrmacht.
La marque entend aujourd'hui "exprimer ses profonds regrets à ceux qui ont souffert dans la manufacture dirigée par Hugo Ferdinand Boss sous la dictature national socialiste."
Après la guerre, Hugo Ferdinand Boss, déclaré "opportuniste du Troisième Reich ", reçut une lourde amende (80.000 marks) et se vit privé de ses droits civiques. Il est mort en 1948. Le Washington Post révéla le passé honteux de la marque en 1997 et trois ans plus tard, la firme versait 500.000 livres sterlings au Fonds d'indemnisation des anciens travailleurs forcés.
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À travers l’étude de l’histoire et des civilisations, on retrouve de nombreuses traces du tatouage comme punition, comme un moyen de marquage social. Le tatouage forcé et punitif vise la plupart du temps à identifier et à exclure l’individu de la société en le désignant irrémédiablement à ses congénères.
Pendant la seconde guerre mondiale, les nazis avaient mis en place un système de tatouage pour les juifs et autres détenus du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz (Les tsiganes étaient par exemple tatoués de la lettre « Z », pour « Zigeuner », les Aryens de la lettre « A »). Dès l’entrée des prisonniers dans les camps, les SS leur imprimaient un numéro de matricule tatoué à l’intérieur du poignet qui devenait leur seule identité, comme du bétail, dans un processus de déshumanisation.
Ceux qui n’étaient pas marqués par ce tatouage à leur arrivée étaient condamnés à une exécution immédiate. Ce marquage était vécu comme une humiliation par les déportés. Néanmoins, nombreux sont les survivants des camps de concentration qui ont conservé cette marque comme une preuve de leur survie, comme un témoignage de cette horreur, en honneur aux disparus. D’autres ont choisi d’enlever la marque pour effacer l’infamie, la honte et l’avilissement subie pendant cette période. Le mot ka-tzetnik désigne le nom de ce tatouage de la honte et signifie en Yiddish les déportés des camps.
A la libération, on a assisté à une véritable vague d’épuration, qui a touché près de 10.000 personnes, et plus particulièrement de nombreuses de femmes qui ont été tondues, la tête rasée et une croix gammée peinte au goudron sur le front pour avoir eu des relations sexuelles avec des allemands (la « collaboration horizontale ») ou pour avoir fait preuve de collaboration économique avec l’ennemi, cette preuve ce limitant bien souvent à des dénonciations. Parfois on allait jusqu’à les scarifier ou à leur tatouer une croix gammée sur le crâne, ou même jusqu’à des lynchages publiques purs et simples.
Source: tattoo-tatouages.com |
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