JEUDI
SEPTEMBRE 2011 |
| INSOLITE!
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| par MANTEAU | | | 24 | |
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DIMANCHE
AOUT 2011 |
| INSOLITE!
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La mauvaise odeur des chaussettes sales viendra peut-être à bout un jour du paludisme, une maladie transmise par des moustiques qui tue chaque année quelque 800.000 personnes dans le monde, espère une équipe de chercheurs basée en Afrique.
Cette équipe dirigée par le Dr Fredros Okumu de l'Institut de la santé Ifakara, en Tanzanie, a découvert que la senteur des pieds était le meilleur moyen d'attirer les insectes piqueurs dans un piège mortel.
Fort du soutien de la fondation Bill et Melinda Gates, l'équipe a donc mis au point deux prototypes de pièges odorants qui attirent et tuent les moustiques.
"Ces pièges attirent quatre fois plus de moustiques qu'un humain", a dit le Dr Okumu à l'AFP, joint par téléphone en Tanzanie, où les dispositifs ont été testés.
Les prototypes, qui ont la forme d'une boîte, renferment des chaussettes sales ou des objets synthétiques qui reproduisent l'odeur typique et désagréable des pieds qui transpirent.
"Lorsque les moustiques pénètrent dans le piège, ils sentent quelque chose qu'ils croient être un humain, ils tentent de le piquer et plutôt que de sucer du sang, ils se font tuer" par un insecticide ou un agent biologique, ajoute le le Dr Okumu.
Outre le paludisme, les moustiques sont aussi des vecteurs de la dengue, une infection virale qui touche quelque 50 millions de personnes chaque année, de la fièvre jaune, de la filariose et du virus du Nil occidental.
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SAMEDI
AOUT 2011 |
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Une extraordinairement riche héritière du secteur minier, dotée d'une fortune de plusieurs centaines de millions d'euros, est décédée à l'âge de 104 ans le mois dernier. Huguette Clark, née à Paris mais originaire du Montana, aimait par dessus tout l'art et sa collection de poupées qu'elle chérissait comme s'il s'agissait de ses propres enfants.
Une vie de solitude et d'art
Mais Huguette Clark était une vieille dame seule, sans conjoint ni descendance, et vivait depuis 70 ans enfermée dans sa demeure de New York et ne sortait que pour ses rendez-vous chez le médecin.
Elle a décidé, via un testament bien préparé, de laisser sa fortune à de nombreux bénéficiaires ravis. Le monde des arts sera par exemple bienheureux de recevoir une enveloppe de 283 millions d'euros afin de perpétuer ses activités. Et c'est sans compter les oeuvres d'art dont elle disposait à la maison (des Monet par exemple) qui reviendront à divers musées.
Une bonne infirmière récompensée
Mais c'est surtout son infirmière, une dame qui lui avait été envoyée par une agence en 1991 et qui prenait soin d'elle depuis lors, qui va voir sa vie changer avec le décès de la vieille centenaire richissime. Et pas qu'au niveau de son emploi du temps: Huguette Clark a laissé la coquette somme de 21 millions à celle qui la soignait si bien. De quoi ne plus craindre l'arrivée de la fin du mois pour cette modeste employée.
Plus étonnant, elle n'a rien laissé à la petite ville minière où son père avait engrangé les premiers d'une longue série de millions à l'époque. Plus surprenant encore, elle n'a rien légué à ses parents proches, lesquels iront probablement contre le testament de la défunte devant cours et tribunaux avant de réclamer leur "dû". Ils s'estiment en effet lésés et soupçonnent une manipulation des dernières volontés de la dame âgée.
Le plus grand appartement de Fifth Avenue
C'est aussi pourquoi la gestion des biens d'Huguette Clark a été analysée par les procureurs de Manhattan, afin de vérifier qu'aucun abus n'avait eu lieu pendant les 20 dernières années de sa vie où elle était fort souffrante. La défunte aurait d'ailleurs laissé 353.000 euros à son avocat et la même somme rondelette à son comptable, pourtant poursuivi pour des faits de viol.
La fille de celui qui fut un jour sénateur vivait en vraie reclue et avait quitté son appartement new yorkais réputé pour être le plus grand de la célèbre Cinquième avenue. Mademoiselle Clark a laissé des instructions pour qu'y soit construite une fondation avec son argent, afin de "favoriser et promouvoir les arts".
L'appartement aurait une immense salle dessin, une bibliothèque gigantesque, 42 chambres et aurait une vue imprenable sur Central Park. Le tout pour une surface de 1.400 mètres carrés.
Des millions et autant d'immobilier
Il faut signaler que cet endroit inédit n'est pas la seule demeure de la millionnaire, qui avait nombre de domaines en Californie et dans le Connecticut. Lesquels valent au total plusieurs centaines de millions de dollars. Mais Huguette ne s'en souciait guère et les avait laissés inoccupés depuis au moins 50 ans.
Pour l'anecdote, à ses 21 ans, la fille du magnat minier a reçu 300 millions de dollars de l'époque, ce qui équivaut à environ 2,5 milliards de nos euros actuels. De quoi vaquer à ses occupations jusqu'au restant de son existence dans le faste et le luxe. Beaucoup de chanceux ont d'ailleurs fini dans la drogue et les excès pour moins que ça.
Solitaire durant 80 ans
Mais Huguette ne profitait pas de sa fortune colossale pour mener la grande vie. Terrifiée par les médias, elle se dissimulait si bien dans sa vie d'ermite que la dernière photo prise d'elle le fut il y a 80 ans, alors qu'elle n'avait encore que 24 ans.
Elle s'était mariée, mais très brièvement, à un étudiant en droit de 22 ans mais avait divorcé après deux ans seulement. Huguette Clark n'a jamais eu d'enfant et est restée cloîtrée le restant de sa vie dans son palace new yorkais, dans une vie calme et rythmée uniquement par ses séjours à l'hôpital.
Famille interdite de funérailles
Elle a été inhumée le mois dernier dans le mausolée familial du Bronx, et seuls quelques employés ont assisté à ses funérailles dont l'accès avait été interdit à tout membre de la famille, qu'elle n'appréciait guère. Qui a dit, à juste titre, que l'argent ne fait pas le bonheur?
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