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VENDREDI

AVRIL
2017
THE GIRL FROM POMONA
 

Et de 36 pour Jessica !
The Girl of Pomona est née le 28 avril 1981 en Californie, États-Unis. Ou ca ? A Pomona ! Vous avez rien suivi !!!
On remercie ses parents, Catherine (née Jensen) et Mark Alba.
Et on lui souhaite une très joyeuse fête d'anniversaire, entourée de son mari Cash Warren et de ses deux adorables filles Honor Marie et Haven Garner Warren.
par MANTEAU  5

LUNDI

AVRIL
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
Présentation à Hollywood par Jessica Alba de la nouvelle ligne de jeans, DL1961.
De belles jambes à admirer en perspective !

par MANTEAU  3

MERCREDI

AVRIL
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
Jessica Alba assiste à l'ouverture du magasin Ladurée The Grove, à Los Angeles, cérémonie organisée par Rick Caruso et Jessica Alba en partenariat avec Baby2Baby The Grove le 20 Décembre à Los Angeles

par MANTEAU  4

VENDREDI

AVRIL
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
L'actrice Jessica Alba a cofondé et préside The Honest Company, qui propose des produits cosmétiques et ménagers présentés comme naturels. - Photo Noam Galai/Getty
Aujourd'hui, la start-up aurait généré près de 300 millions de dollars de chiffre d'affaires l'an dernier.Un géant de la grande consommation serait sur les rangs.
The Honest Company pourrait finalement ne pas passer par la case Wall Street. La start-up cofondée et présidée par Jessica Alba serait en discussion avec un géant américain de la grande consommation, du type Unilever ou Procter & Gamble, intéressé par un rachat, croit savoir le site américain Recode.
Fondée en 2011, la jeune pousse propose des produits pour bébé, d'entretien de la maison ou encore de maquillage à base d'ingrédients présentés comme naturels. Connue pour ses prestations dans les films « Sin City », « Les 4 Fantastiques » ou la série « Flipper le dauphin », l'actrice américaine a notamment pour associé l'ancien avocat Brian Lee. Directeur général de The Honest Company, celui-ci est connu pour avoir déjà lancé une start-up avec une célébrité en 2009 : Shoedazzle (un site de vente de chaussures) avec Kim Kardashian.
Il y a un an, un tour de table de 100 millions de dollars avait valorisé The Honest Company à 1,7 milliard. En tout, la licorne a levé 222 millions depuis sa création. Une ascension fulgurante émaillée cependant de quelques heurts. Depuis un an, les « bad buzz » pleuvent. La société fait face à plusieurs actions de groupe de consommateurs lui reprochant, entre autres, l'inefficacité de ses crèmes solaires ou le fait que plusieurs de ses produits contiennent des composants synthétiques, et donc de pratiques commerciales trompeuses. Début mai, la start-up a réagi publiquement en affirmant se conformer à la législation américaine en vigueur.
Pour l'heure, cela ne semble pas lui être préjudiciable. D'après Recode, son chiffre d'affaires a grimpé à près de 300 millions de dollars l'an dernier, soit le double sur un an (150 millions) et 6 fois plus qu'en 2013 (50 millions). Si 40 % de ses revenus proviennent des canaux physiques traditionnels et de supermarchés tels que Target et Whole Foods, la majorité de ses recettes est générée par les ventes en ligne sur ses sites honest.com et honestbeauty.com. De quoi susciter l'intérêt de groupes historiques qui ne sont pas les mieux positionnés sur le segment de l'e-commerce. Fin juillet, Unilever a ainsi déboursé près de 1 milliard de dollars pour acquérir le site Dollar Shave Club, le leader de la vente de rasoirs en ligne.
Source: business.lesechos.fr

par MANTEAU  8

LUNDI

AVRIL
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
Jessica à l'aéroport JFK à NEW YORK en Janvier. Mon second prénom c'est Brosse à Dent, Jessica !

par MANTEAU  6

LUNDI

AVRIL
2017
THE GIRL FROM POMONA
 

par MANTEAU  5

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VENDREDI

MARS
2017
THE GIRL FROM POMONA
 

par MANTEAU  6

MERCREDI

MARS
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
Cash Warren assure que le complexe de sa femme de ne pas avoir fait d’études a cédé la place à une belle confiance en elle. « Pour la première fois, elle réalise qu’elle est intelligente. Elle se réveille en pensant à Honest ; elle se couche en y pensant encore. » En 2015, elle fait en même temps les couvertures des magazines de fitness Shape et d’économie Forbes, ce dernier la classant parmi les femmes autodidactes les plus riches d’Amérique. L’article clame qu’elle vaut 200 millions de dollars et possède entre 15 et 20 % des parts de Honest (elle refuse de confirmer toute information concernant ses finances ou celles de son entreprise).
« Lorsqu’on me demande s’il y a une entreprise dans laquelle je regrette de ne pas avoir investi, je réponds toujours Honest », déclare Kirsten Green, investisseuse en capital-risque chez Forerunner, actionnaire de Bonobos, Warby Parker et ­Reformation. Green dit qu’Alba a redéfini le business model de la célébrité, en l’éloignant des aspirations inaccessibles d’une star grâce à un véritable lien avec les consommateurs. Les célébrités ne peuvent pas se contenter de poser à côté d’un produit, et elles sont plusieurs – comme Reese Witherspoon, qui a lancé Draper James où Green a investi – à vouloir suivre l’exemple de Jessica Alba.
Chiffon à la main et pâtisseries sans gluten
Quelques semaines après ma visite dans ses bureaux, Jessica Alba me conduit au Grove, un mall ultrachic installé en plein air où elle ouvre une boutique éphémère. Il s’agit du premier espace consacré entièrement à la vente des produits Honest et elle est impatiente de se frotter à la vente « pour de vrai ». Derrière l’hôtel Peninsula, elle me montre son premier appartement et se souvient de ses débuts d’entrepreneuse. « Si c’était si facile, tout le monde le ferait. Il faut être un peu fou et ne manquer ni de jugeote ni de ténacité. La plupart des gens abandonnent au premier obstacle. Pour les entrepreneurs, s’il n’existe pas de chemin, il faut l’inventer. On brise le béton ; on balance de la dynamite ; on trouve une solution. »
Dès notre arrivée, Jessica Alba redevient patronne. Elle exprime ses doutes sur le choix des emplacements pour les tableaux et nettoie un étalage avec un chiffon. « Et les uniformes ? On trouvait que les tout blancs faisaient trop personnel de croisière et les tout noirs trop Sephora. » Elle a donc opté pour des uniformes en jean. Elle m’emmène ensuite chez Sprinkles Cupcakes où elle s’assure qu’il y aura des pâtisseries sans gluten à la soirée d’inauguration. En sortant, elle remarque que les affiches annonçant l’ouverture de son pop-up store ne sont pas dans le bon sens. Sans perdre un instant, elle laisse tomber son sac à main et les remet à l’endroit. « Vous pensez que Steve Jobs aurait fait ça ? » lui ­demandé-je. « Je n’en sais rien, me répond-elle dans un grand sourire hollywoodien. Mais je le fais à ma façon. »
Cet article a été d'abord publié dans le numéro de février 2016 de Vanity Fair France.
par MANTEAU  12

MARDI

MARS
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
« Les gens doutaient de mes qualités d'actrice et c'est quelque chose qui m'a motivée », confie Jessica Alba. Photo Carter Smith. Robe Giorgio Armani, boucles d'oreilles Van Cleef & Arpels.
Dix-huit mois plus tard, Brian Lee a eu un bébé à son tour et lorsque sa femme se met à chercher frénétiquement des moyens d’assainir sa maison, il comprend à quel point le concept de Jessica Alba était pertinent. Dans l’intervalle, cette dernière a précisé son idée et renommé son entreprise Honest. « Entre notre première et notre deuxième rencontre, ma femme avait bouleversé toute ma vie. La bataille de Jessica pour des produits plus sains pour la famille, ça voulait dire quelque chose pour moi. » Convaincu, Brian Lee propose à Sean Kane de PriceGrabber.com de devenir président et cofondateur de la société. Avec Jessica Alba et Christopher Gavigan, les quatre fantastiques de Honest sont réunis. « Nous sommes en mission commerciale, dit Brian Lee. Notre mission est de rendre le foyer plus sûr pour tout le monde. »
En 2012, pour le premier exercice, les ventes atteignent 10 millions de dollars. L’entreprise s’est lancée avec une ligne qui ne compte que 17 produits dans la catégorie couches et lingettes, à la carte ou livrés chaque mois à ses abonnés. « Pénurie de couches ? C’est le cauchemar des parents », argumente Jessica Alba. En 2015, avec plus de 135 références (dentifrice, baume d’allaitement, vitamines, lessive, etc.) vendues en ligne ou chez l’un des 4 400 distributeurs, sans compter la boutique en ligne HonestBeauty.com lancée à l’automne, le montant des ventes dépasse 150 millions de dollars.
En septembre, l’entreprise traverse sa première crise. Des consommateurs intentent une action de groupe, accusant Honest de vendre un écran total inefficace. « Cela nous a appris qu’il fallait offrir de la pédagogie avec notre produit », dit Jessica Alba, ajoutant que Honest dispensera des cours de bronzage sans risque en 2016. L’année précédente, une cinquième levée de fonds a rassemblé 100 millions de dollars, qualifiant Honest pour le statut de « licorne », ces start-up valorisées à 1 milliard de dollars en moins de cinq ans (Honest y est parvenu en trois). L’entreprise se lance en Corée du Sud en 2015 et envisage de conquérir de nouveaux marchés internationaux.
Le succès de Honest donne à Jessica Alba une visibilité qu’elle n’a jamais atteinte comme actrice. Lors de sa première apparition sur le tapis rouge des Oscars en 2006, elle se disait : « Si je parle trop longtemps à quelqu’un, il saura que je n’appartiens pas à ce milieu. » Désormais, elle n’a plus ce genre d’angoisse. « J’ai cessé d’attacher autant d’importance au fait que les gens m’apprécient. » Quand je lui demande comment elle partage son temps entre sa carrière de femme d’affaires et de mère, elle me retourne la question : « À combien d’hommes demande-t-on ça ? »
Cet article a été d'abord publié dans le numéro de février 2016 de Vanity Fair France.
A suivre...
par MANTEAU  10

LUNDI

MARS
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
Faite pour le Business
De retour en Californie, Jessica Alba se promet une chose : « Si je n’arrive pas à trouver un bon boulot avant d’avoir 18 ans, je retourne à mes études. » Fidèle à son projet, elle obtient son rôle dans la série Dark Angel en 1998 et conçoit sa carrière comme sa « propre entreprise hollywoodienne ». Elle cherche des rôles dans des franchises à gros budgets, comme Sin City 1 et 2 de Robert Rodriguez, Les Quatre Fantastiques de Tim Story en 2005 ou Mon Beau-Père et moi de Paul Weitz en 2011. Elle impose à son agent d’obtenir trois articles dans la presse féminine pour chaque apparition dans un magazine masculin (comme lors de son classement parmi les femmes les plus sexy du magazine Maxim). « Les gens doutaient de mes qualités d’actrice, ça m’a motivée. Je ne voulais pas être cataloguée “actrice de films de superhéros”. » Mais le cinéma ne sera pas la seule industrie qui sous-estimera Jessica Alba.
L’histoire des origines de The Honest Company appartient désormais à la légende des start-up. Jessica Alba attend sa première fille, Honor, aujourd’hui âgée de 7 ans, qu’elle a eu avec Cash Warren, un producteur et investisseur dans les nouvelles technologies. Ses amis lui ont organisé une baby shower (une fête prénatale) et offert un tas de vêtements pour nouveau-nés. Quand elle veut laver les affaires de son futur enfant avec la lessive que sa mère lui a recommandée, elle est prise d’une crise d’angoisse. « Je me suis dit : “Et si mon bébé a une allergie et que je ne m’en aperçois pas ? et si sa gorge gonfle et qu’il n’arrive plus à respirer ?” J’ai eu peur parce que j’étais tout le temps malade quand j’étais petite. » Elle passe la nuit sur Internet à chercher chaque ingrédient de la lessive et apprend au passage que certaines substances nocives peuvent être dissimulées sous la mention « parfums ». Elle se fixe un objectif : « Je veux des produits sûrs et efficaces, beaux, d’un prix accessible et faciles à trouver. » Bonne idée, mais comment faire ?
Jessica Alba embauche comme consultant pour Love & Honor (le premier nom de son entreprise) Christopher Gavigan – le mari de l’actrice Jessica Capshaw – dont le livre Healthy Child Healthy World recense de nombreuses toxines auxquelles les enfants sont exposés chaque jour dans un foyer normal. Au même moment, elle découvre que la Food and Drug Administration (l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) n’interdit qu’une petite douzaine de substances chimiques toxiques alors que l’Europe recense plus de 1 300 produits d’usage domestique dangereux. En 2011, elle va au Congrès pour demander aux élus de soutenir une proposition de loi sur les produits chimiques.
Entre-temps, Jessica Alba a eu une deuxième fille, Haven. Son mari lui présente son ami d’enfance, Brian Lee, un homme d’affaires qui a cofondé la start-up LegalZoom.com (vendue en 2014 pour 200 millions de dollars à la société d’investissement Permira), mais celui-ci n’est pas convaincu. Deux autres investisseurs potentiels déclinent également l’offre. Pourtant, Jessica Alba ne se décourage pas. « Les actrices ont l’habitude des refus », explique-t-elle.
Cet article a été d'abord publié dans le numéro de février 2016 de Vanity Fair France.
A suivre...
par MANTEAU  9

DIMANCHE

MARS
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
Mark, le père de Jessica Alba, travaillait dans l’US Air Force et a vécu avec sa famille à Biloxi dans le Mississippi, puis à Del Rio au Texas, avant de s’installer au cœur de l’Inland Empire dans le sud de la Californie, où il a monté une société immobilière. De sa mère Cathy, Jessica Alba dit avec fierté : « Elle a tout fait. Elle a été directrice d’une salle de cinéma ; elle a étudié la cosmétologie ; elle a été barmaid, serveuse et, enfin, mon manager. » Cathy a commencé à travailler pour Honest en 2014 et forme aujourd’hui les vendeurs aux valeurs et aux spécificités de la marque.
“ À 17 ans, elle tombe folle amoureuse d'un danseur de ballet travesti, jeune père et bisexuel. ”
Lorsque Jessica Alba a 11 ans, la majeure partie de sa famille – son frère, quatre cousins, sa tante, la sœur de sa tante, le petit ami de la sœur de sa tante et même sa mère – se présente à un casting au Beverly Hills Studio. Des milliers de personnes passent, mais c’est Jessica qui emporte l’équivalent d’une année de cours de théâtre, qu’elle condensera en un été afin de ne pas manquer l’école.
Son enfance sera marquée par les maladies – essentiellement l’asthme et des allergies – qui l’envoient souvent à l’hôpital et par un désir ardent de laisser une trace dans le monde, ce qui, à l’âge de 12 ans, veut dire devenir une chrétienne born again. « Je cherchais un but, dit-elle de ces années passées dans un groupe de jeunesse chrétienne conservatrice. Je voulais une raison d’exister. » Cela va durer jusqu’à ses 17 ans, au moment où, dit-elle, les barrières et les étiquettes imposées par d’autres fidèles éteignent sa flamme. Elle participe alors à un atelier de théâtre dans le Vermont et tombe amoureuse d’un danseur de ballet travesti, jeune père et bisexuel. « Je me suis dit : “Pas question qu’il aille en enfer !”» Les portes d’une communauté de gens créatifs s’ouvrent à elle. « À la fin de chaque journée, je ressentais que Dieu est amour, qu’on est tous humains. »
Cet article a été d'abord publié dans le numéro de février 2016 de Vanity Fair France.
A suivre...
par MANTEAU  7

SAMEDI

MARS
2017
THE GIRL FROM POMONA
 
Lorsque nous entrons dans le studio photo, elle s’écrie : « Mais pourquoi il n’y a pas de musique ici ? Où sont Riri et ’Yoncé ? » Un mannequin métis en plein shooting pour la promotion d’un kit de soins cosmétiques, recouverte de millions de charmantes taches de rousseur, rougit lorsque Jessica Alba s’extasie sur sa « beauté moderne ». Soudain, mon hôtesse regarde sa montre et accélère la visite, qui compte encore le showroom où les nouveaux produits sont vendus, la direction artistique où les emballages sont conçus et le service client où les employés traitent jusqu’à 3 500 appels et e-mails par jour. Puis, à 15 h 58, elle se tourne vers moi et me dit : « Je suis désolée, mais mon rendez-vous de 16 heures est arrivé. »
NÉE POUR LE CINÉMA
James Cameron, réalisateur autoproclamé « dieu du cinéma », a permis à Jessica Alba de percer en 1998 dans le rôle principal de Dark Angel, son éphémère série télévisée. Le succès de Honest ne le surprend pas : « Si on remontait à l’époque où je l’ai rencontrée et qu’on me disait : “Cette fille va bâtir une entreprise de 1 milliard de dollars”, je répondrais : “Oui, c’est possible !” » La société de production de Cameron a auditionné plus de 1 000 actrices pour le rôle avant de découvrir Jessica Alba. Quelque chose dans son air à la fois revêche et glamour l’a interpellé. « Elle se tenait affalée avec les cheveux sur la figure et un regard de défi. Mais lorsqu’on a braqué la caméra sur elle, bam ! Elle dégageait une telle attitude punk ! » (Jessica Alba admet avoir été une adolescente taciturne.) Dark Angel se passe dans le futur (à l’époque, 2009 c’était le futur) et son personnage, Max ­Guevara – un super-soldat génétiquement modifié créé par le gouvernement et qui s’échappe d’un laboratoire secret – fait peser sur elle une sérieuse chance de célébrité. « C’était une production de 125 millions de dollars qui reposait sur les épaules d’une adolescente, se souvient Cameron. Elle a relevé le défi sans trébucher ni faiblir. » Jessica Alba a travaillé 86 heures par semaine à Vancouver, réalisé elle-même la plupart des cascades et, comme le précise le metteur en scène, « jamais reculé devant un combat ». « Dès le début, elle a fait preuve d’un grand professionnalisme », dit-il.
Cet article a été d'abord publié dans le numéro de février 2016 de Vanity Fair France.
A suivre...
par MANTEAU  28

              
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