
 | par MANTEAU | | | 492 | |
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 | par MANTEAU | | | 1137 | |
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VENDREDI
  AOUT 2012 |
| HUMOUR
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 | par MANTEAU | | | 1250 | |
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 | par MANTEAU | | | 508 | |
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LUNDI
  JUILLET 2012 |
| HUMOUR
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 | par MANTEAU | | | 507 | |
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VENDREDI
  JUILLET 2012 |
| HUMOUR
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 | par MANTEAU | | | 1771 | |
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MERCREDI
  JUILLET 2012 |
| HUMOUR
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Ce matin de juin, j’écris dans un transat au fond du jardin anglais que le soleil levant caresse voluptueusement pour en essuyer la rosée. A portée de main, sur un guéridon de paille tressée, le thé aux herbes tiédit à la brise. Le bouvreuil effronté, qui m’espionnait hier déjà, sautille et pirouette à trois pas en stridulant des joliesses absconses dont j’appréhende cependant qu’elles veuillent dire :
" Tire-toi de là bonhomme, que je finisse les miettes de ton croissant qui sont tombées dans l’herbe."
Eh bon, comme l’oiseau, j’ai la plume frivole et baladeuse et tendance à papillonner autour du sujet sans m’y soumettre, voire même à m’en écarter carrément. Ce qui est pénible, avec les livres, je veux dire quand on les écrit, c’est qu’on est plus ou moins poussé à s’en tenir au sujet qu’on prétend traiter. Il faut savoir que cette contrainte est parfois très pénible quand elle s’abat sur un auteur velléitaire par nature, incohérent par goût, et facilement déconnectable par l’imprévu, en l’occurrence ce petit pédé de bouvreuil qui fait rien que frétiller de la queue pour m’empêcher d’aller plus loin.
Dieu merci, quand on se contente de penser au lieu d’écrire, on a parfaitement le droit de sauter du coq à l’âne, sans s’attirer des remarques désobligeantes.
J’aurais du être dérouleur de pensées plutôt qu’écriveur de bouquins.
FONDS DE TIROIR, Éditions du Seuil
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 | par MANTEAU | | | 1424 | |
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SAMEDI
  JUILLET 2012 |
| HUMOUR
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 | par MANTEAU | | | 1477 | |
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