MARDI
AOUT 2021 |
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Shining (The Shining) est un film d'horreur américano-britannique sorti en 1980
C' est le onzième long métrage réalisé par Stanley Kubrick, avec Jack Nicholson, Shelley Duvall et Danny Lloyd dans les rôles principaux.
Dans ce film, Jack Nicholson est doublé par Jean-Louis Trintignant, sous la demande de Kubrick qui tenait absolument à ce qu'il soit doublé par Trintignant alors qu'il n'avait pourtant jamais fait de doublage.
Pendant le générique de début en plan aérien, la caméra suit la voiture des personnages principaux dans les lacets de la montagne. Certains cinéphiles égratignent le perfectionnisme légendaire de Kubrick car on aperçoit l'ombre de l'hélicoptère en bas à droite et, plus tard, les pales de l'appareil. L'explication vient du fait que le tournage a été effectué au format 1.37:1 pour une diffusion censée être en 1.85:1, avec les bandes noires qui masquent une partie de l'image ; seule une diffusion dans le format de tournage laisse donc entrevoir cette « erreur ».
La phrase tapée des centaines de fois par Jack sur sa machine à écrire a été traduite en diverses langues par Kubrick lui-même.
Dans la version française, il y a une erreur de traduction, le surnom de Danny est « canard » alors qu'en version originale c'est « Doc » (les interprètes ayant compris « duck » au lieu de « doc »). Wendy Torrance explique qu'elle et son mari l'appellent ainsi à cause du dessin animé Bugs Bunny et sa phrase fétiche « What's up, doc? » (« Quoi d'neuf, docteur ? »).
Jack Nicholson et Danny Lloyd interprètent tous deux un personnage qui porte le même prénom qu'eux.
Le cri de Torrance « Heeeeeere's Johnny » faillit passer à la trappe car Kubrick ne regardait pas la télévision américaine et ne savait pas que c'était la phrase prononcée à l'entrée en scène de Johnny Carson lorsqu'il animait le Tonight Show.
Barry Nelson, qui joue le directeur de l'hôtel, a été le premier acteur à interpréter James Bond à l'écran en 1954, dans une adaptation du roman Casino Royale de Ian Fleming présentée par la série télévisée d'anthologie Climax!, huit ans avant Sean Connery.
Le spectateur Stephen King trouve le film excellent, mais le romancier est extrêmement mécontent : le scénario trahit l'esprit du livre. Le livre est chaud, alors que le film est froid ; le livre se termine dans le feu, le film dans la glace. C'est pourquoi, en 1997, il co-produira et scénarisera une seconde adaptation pour la télévision intitulée Shining
Lisa et Louise Burns, dans le rôle des jumelles Grady, sont caractérisées par une petite robe bleue, barrette dans les cheveux, peau diaphane, regard oppressant. Kubrick se serait inspiré de la photographie de Diane Arbus, Identical Twins (1967), pour créer les jumelles qui hantent les couloirs de l’hôtel
Kubrick a tourné une scène finale alternative qui ne sera pas gardée. Dans celle-ci on peut y voir le directeur de l’hôtel qui rend visite à Wendy à l’hôpital et lui explique que la police n'a rien trouvé de particulier impliquant que c'est elle qui a tout imaginé. Avant de quitter l'hôpital, il donne à Danny la balle de tennis qui l'avait attiré dans la chambre 237 et apparaît alors un « carton » : « L'hôtel Overlook allait survivre à la tragédie, comme il l’avait déjà fait de si nombreuses fois. Il est toujours ouvert chaque année du 20 mai au 20 septembre. Il est fermé l’hiver. »
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SAMEDI
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L'idée du film trouve son origine dans un dessin représentant un homme avec des ciseaux à la place des mains4 réalisé par Tim Burton pendant son adolescence et reflétant ses sentiments d'isolement et d'incapacité à communiquer avec les autres habitants de la banlieue résidentielle de Burbank, où il demeure.
Au sujet de Burbank, Burton affirme : « Il y avait quelque chose d'étrange qui planait dans cette ville. Les gens étaient amicaux, mais uniquement en surface. Comme s'ils étaient forcés à l'être » .
En 1987, alors que Burton est dans la phase de préproduction de Beetlejuice, il engage la jeune romancière Caroline Thompson pour écrire le scénario d’Edward aux mains d'argent d'après son ébauche d'histoire. Impressionné par le premier roman de Thompson, First Born, l'histoire d'un fœtus avorté qui revient à la vie, Burton pense également que ce roman contient le mélange d'éléments fantastiques et sociologiques qu'il désire mettre en avant dans son projet .
Thompson et Burton s'entendent immédiatement très bien et Thompson écrit son scénario comme un « poème d'amour » à Burton, dont elle parle comme étant « de toutes les personnes qu'elle connaît, celui qui s'exprime le mieux tout en étant incapable de construire une seule phrase » .
Pendant que Thompson s'attelle à l'écriture du scénario, Burton commence à développer le projet avec Warner Bros., société de production avec laquelle il a déjà collaboré sur ses deux premiers longs-métrages.
Mais, deux mois plus tard, les dirigeants de Warner Bros., qui ne sont pas enthousiasmés par le projet, vendent les droits du film à la 20th Century Fox .
Ce studio accepte de financer le projet tout en accordant à Burton un contrôle absolu sur les aspects créatifs. Le budget du film est alors estimé aux alentours de huit ou neuf millions de dollars .
Pour écrire l'histoire, Burton et Thompson s'inspirent de films tels que Notre-Dame de Paris (1923), Le Fantôme de l'Opéra (1925), Frankenstein (1931), King Kong (1933) et L'Étrange Créature du lac noir (1954), ainsi que de plusieurs contes de fées, comme Pinocchio et La Belle et la Bête.
Burton a d'abord l'intention de faire un film musical, quelque chose de « grand et lyrique », avant d'abandonner cette idée .
À la suite de l'énorme succès de Batman (1989), Burton fait désormais partie des réalisateurs les plus en vue . Il a l'occasion de réaliser le film qu'il veut et, plutôt que de mettre tout de suite en chantier la suite de Batman, comme le souhaiterait Warner Bros , il choisit de réaliser Edward aux mains d'argent1
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SAMEDI
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Austin Powers (Austin Powers: International Man of Mystery) est un film américain de Jay Roach sorti en 1997. Il s'agit du premier volet de la trilogie Austin Powers.
Mike Myers joue les deux rôles principaux du film (ce qui explique que l'on voit rarement les deux personnages ensemble à l'écran), reprenant le principe de la trilogie des Fantômas d'André Hunebelle où Jean Marais incarnait en même temps Fandor et Fantômas.
L'acteur Joseph (dit Joe) Son, qui interprète une parodie du Oddjob de James Bond, a été condamné à la prison à vie le 25 août 2011 pour un crime commis en 1990 (viol et actes de barbarie), après avoir été identifié par son ADN en 2008 ; en octobre 2011 il est inculpé pour le meurtre de son codétenu
La musique générique du film, Soul Bossa Nova, est une reprise d'un thème de Quincy Jones extrait de son album Big Band Bossa Nova, sorti en 1962.
Austin Powers est aussi un photographe de mode britannique réputé : il s'inspire de Thomas, le photographe du film Blow-Up, tourné en 1966 (notamment avec la scène de shooting au début).
Le Docteur Denfer est inspiré d'Ernst Stavro Blofeld (présent dans Bons Baisers de Russie, Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois, Au service secret de Sa Majesté, Les diamants sont éternels, Rien que pour vos yeux, Jamais plus jamais et Spectre), en particulier sur son apparence dans On ne vit que deux fois. Nous pouvons aussi voir une référence à son chat blanc angora, et accessoirement, à sa veste en col Mao. Le personnage est également inspiré du Dr. No.
Mrs. Kensington et sa fille Vanessa Kensington sont toutes deux des parodies d'Emma Peel (Chapeau melon et bottes de cuir).
Numéro Deux est inspiré d'Emilio Largo de Opération Tonnerre.
Frau Farbissina est inspirée par Rosa Klebb de Bons baisers de Russie et Irma Bunt de Au service secret de Sa Majesté. Son nom est formé à partir d'un mélange entre les mots yiddish farbissen punim (visage sévère, grimaçant) et le mot italien furbissima (très rusée).
Myers a demandé à Jim Carrey de jouer le Dr Evil, car son plan initial n'était pas de jouer plusieurs personnages de la série. Carrey était intéressé par le rôle, mais a dû refuser le rôle en raison de conflits d'emploi du temps avec Liar Liar .
Étant donné que les années 1960 ont eu une grande influence sur son enfance, Myers a choisi Robert Wagner et Michael York , deux noms connus de la fin des années 1960, dans des rôles de soutien clés. La popularité du film a relancé les carrières de Wagner et de York. Myers a qualifié Wagner de « mec le plus cool que je connaisse » et York de « le gars le plus classe que je connaisse ».
Sur son site officiel, le ministère de la Justice a révélé que chaque semaine à l'époque de la sortie du film, une personne souhaitait changer son deuxième prénom en « Danger » – affirmant que cela a été inspiré par la ligne de Man of Mystery , « Danger est mon deuxième prénom ! » .Cette expression, cependant, était d'usage courant depuis de nombreuses années avant le film : on la retrouve dans The Cactus Wildcat (1954) de James Wallerstein et The Trumpet of the Swan (1970) d' EB White
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Géant (Giant) est un film américain réalisé par George Stevens en 1956. Ce film est l'adaptation à l'écran du roman éponyme de Edna Ferber
Géant est le troisième et dernier film où apparaît James Dean, considéré alors comme une star montante du cinéma américain. Passionné de vitesse et de voitures de sport, il se tua quelques jours après la fin du tournage au volant de sa toute nouvelle Porsche 550 Spyder le 30 septembre 1955, sur une route de Californie en se rendant à une course automobile à laquelle il devait participer. La post-synchronisation du film n'étant pas encore achevée, la voix de James Dean dut être doublée, dans quelques scènes, par celle de l'acteur Nick Adams.
Épopée de plus de 3 heures qui préfigure la série télévisée Dallas, Géant raconte la mutation du Texas à l'époque de la découverte des puits de pétrole. Le film oppose la famille Benedict et son chef Jordan, interprété par Rock Hudson, et le jeune ranchman devenu ensuite un magnat du pétrole, Jett Rink, incarné par James Dean. Le personnage de Jett Rink est directement inspiré de la vie de Glenn McCarthy (1907-1988), éleveur texan qui découvrit 11 champs pétroliers. Surnommé King of the wildcatters, McCarthy fit construire, en 1949 à Houston, l'hôtel Shamrock, qui coûta 21 millions USD, et dépensa un million supplémentaire pour la cérémonie d'inauguration.
James Dean ne s'entendait pas avec le réalisateur George Stevens, avec qui il eut de nombreux heurts durant le tournage, tout comme avec Rock Hudson d'ailleurs, qui ne comprenait pas les méthodes du jeune disciple de l'Actors Studio.
En revanche, Dean s'était trouvé en Elizabeth Taylor, qui joue la femme d'Hudson dans le film, une alliée de taille. Les deux jeunes acteurs devinrent de bons amis, mais ne furent jamais amants comme la légende le laisse parfois entendre.
Dennis Hopper, qui était déjà apparu dans La Fureur de vivre, trouva avec Géant son premier grand rôle au cinéma. Il était, lui aussi, un bon ami de James Dean.
Le film aborde, en fil rouge, la discrimination des Texans envers les Hispaniques (restaurants, salons de coiffure interdits aux Hispaniques...). Pour aborder ce problème, le réalisateur montre l'évolution de Jordan Benedict. Celui-ci n'est pas raciste mais, pour lui, les deux communautés doivent cohabiter en restant chacune dans leur secteur respectif, et le Texas doit appartenir aux Texans. Au contact de son épouse, il va progressivement changer d'opinion, puis oser affirmer son point de vue.
Le film fut grandement récompensé lors de la cérémonie des Oscars 1957 :
-Meilleur film
-Meilleur acteur pour James Dean et pour Rock Hudson
-Meilleure actrice dans un second rôle pour Mercedes -McCambridge
-Meilleur scénario adapté pour Fred Guiol et Ivan Moffat
-Meilleure musique originale de film de fiction pour Dimitri Tiomkin
Moins élogieux était le réalisateur et critique François Truffaut , qui dans une première critique a qualifié Giant de "film idiot, solennel, sournois, paternaliste, démagogique sans aucune audace, riche de toutes sortes de concessions, de mesquineries et d'actions méprisables"
Au cours de la scène de bagarre au restaurant à la fin du film, le juke-box joue "The Yellow Rose of Texas" de Mitch Miller . Cette version de la chanson s'est avérée être le single pop n°1 du palmarès des meilleures ventes du magazine Billboard au moment de la mort de James Dean.
Giant a été un énorme succès au box-office. Le film a rapporté 35 millions de dollars de ventes de billets lors de sa sortie originale en studio en 1956, un record pour un film de Warner Brothers jusqu'à cette époque. Ce record a été dépassé par le film de Warner Superman à la fin des années 1970
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LUNDI
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L'Associé du diable ou L'Avocat du diable au Québec (The Devil's Advocate) est un film américain réalisé par Taylor Hackford, sorti en 1997. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman The Devil's Advocate d'Andrew Neiderman.
L'écrivain Andrew Neiderman assura lui-même la promotion son roman The Devil’s Advocate (1990) auprès de Warner Bros. pour qu'une adaptation soit réalisée. Il vend les droits de son roman avec un pitch qui tient en une seule phrase : « C'est à propos d'un cabinet d'avocats de New York qui défend uniquement des coupables et qui ne perd jamais »
Larry Cohen écrivit une première version du scénario, Joel Schumacher est approché pour réaliser le film et Brad Pitt pour tenir le rôle principal. Schumacher planifia une scène au cours de laquelle Brad Pitt descendait dans le métro de New York, lequel était modelé suivant les cercles de l'Enfer de la Divine Comédie Cependant, aucun acteur convenable n'est alors trouvé pour interpréter le rôle de John Milton et le projet capote
Il est relancé après le médiatique procès d'O. J. Simpson et son dénouement controversé, Taylor Hackford étant alors engagé pour la réalisation. Hackford apprécie le côté drame juridique du film, affirmant à ce sujet que « les tribunaux sont devenus les arènes de gladiateurs de la fin du xxe siècle et suivre le déroulement d'un procès à sensation est comme assister à une rencontre sportive »
Keanu Reeves accepta de revoir son salaire à la baisse afin que la production puisse accéder aux demandes salariales d'Al Pacino. Choisie pour incarner le principal personnage féminin, Charlize Theron trouve ici son premier rôle important au cinéma
Le nom du personnage joué par Al Pacino, John Milton, est une référence directe à John Milton, poète du xviie siècle ayant écrit Le Paradis perdu. La réplique de Kevin Lomax à John Milton « Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis » (« Better to reign in Hell than serve in Heaven » en version originale) est un vers de ce poème
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Spartacus est un film américain de Stanley Kubrick sorti en 1960, adapté du roman homonyme (en) de Howard Fast, publié en 1951.
Le film prend des libertés avec le Spartacus historique. Ce dernier n'était par exemple pas le chef de la révolte des esclaves, mais juste une de ses plus importantes figures. Il serait mort au combat et non crucifié. Seuls Spartacus, Crixus, Lentulus, Crassus, Gracchus, Pompée et César ont eu une existence historique, les autres personnages sont fictifs.
Le film prend aussi des libertés avec les combats de gladiateurs : les équipements du thrace (Kirk Douglas) et du rétiaire (Woody Strode) sont incomplets. Kirk Douglas aurait dû avoir un casque (galea), un bouclier rectangulaire (parma) et des protège-tibias (ocreas) en plus de sa dague courbe (sica) . Ni le pouce vers le haut, ni le pouce vers le bas, n'ont jamais existé dans l'Antiquité1 .
La phrase « Ave Caesar morituri te salutant » n'a jamais été prononcée lors d'un combat de gladiateurs.
Il manque un arbitre dans l'arène.
John Gavin, qui joue le rôle de César, s'est surtout fait connaître par celui de l'amant de Marion Crane dans le film Psychose d'Alfred Hitchcock. Par la suite, il quitta le monde du cinéma et devint ambassadeur américain au Mexique.
Spartacus comporte de nombreuses scènes choquantes pour leur temps : visions de charniers, scènes sanglantes. Certaines de ces scènes n'apparaissent que dans la version restaurée en 1991.
David Lean fut d'abord contacté pour réaliser le film, mais il refusa ; on demanda alors à Laurence Olivier de le faire, mais il refusa lui aussi, arguant du fait que le double rôle d'acteur et de réalisateur serait trop prenant. Anthony Mann prit alors la direction du film, mais fut licencié par Kirk Douglas après seulement deux semaines de tournage (les scènes des carrières de pierre), Douglas le jugeant trop docile face aux acteurs du film. Douglas engagea ensuite Stanley Kubrick, qui commença à tourner en février 1959
L'acteur et producteur Kirk Douglas, intéressé par le roman de Fast, décida de le produire et demanda à Dalton Trumbo de l'adapter.
Douglas protégea courageusement Trumbo, qui avait été emprisonné puis soumis à une interdiction de travailler dans le cinéma en raison de son adhésion pendant 5 ans au parti communiste, et qui dut commencer à travailler sur le film sous le pseudonyme de « Sam Jackson ». À la fin de la production du film, la Liste noire de Hollywood n'avait plus cours et Trumbo a pu être dûment crédité
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LUNDI
JUIN 2021 |
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Film américain réalisé par Stuart Gordon, sorti en 1986, inspiré de la nouvelle "De l'au-delà ", de H.P. Lovecraft. Le tournage s'est déroulé à Rome, en Italie.
Quatre équipes d'effets spéciaux distinctes ont travaillé sur les effets pour From Beyond
Le personnage du docteur Bloch est nommé d'après Robert Bloch, l'auteur du roman à l'origine du film Psychose (1960), et qui était un ami de H.P. Lovecraft. Le docteur Pretorious a quant à lui été nommé d'après le docteur Septimus Pretorius, qui apparaît dans La Fiancée de Frankenstein (1935).
Jeffrey Combs et Barbara Crampton, qui étaient déjà tous deux à l'affiche de Re-Animator (1985), le précédent film du cinéaste, ont par la suite rejoué ensemble dans Trancers II (1991) et Castle Freak (1995)
Carolyn Purdy-Gordon, qui interprète le docteur Bloch, est l'épouse du réalisateur. Elle a joué dans de nombreux films réalisés par son mari, tels que Re-Animator (1985), Les Poupées (1987), Les Gladiateurs de l'apocalypse (1990), Le Puits et le Pendule (1991), Fortress (1993), Space Truckers (1996) ou Stuck (2007).
Albert Band , qui a été le directeur de production de From Beyond , fait également une apparition non crédité
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VENDREDI
MAI 2021 |
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Fantômas est une comédie policière franco-italienne d'André Hunebelle sortie en 1964.
C'est le premier film de la trilogie d'André Hunebelle consacrée au criminel, avant Fantômas se déchaîne en 1965 et Fantômas contre Scotland Yard en 1967. À sa sortie, il a attiré 4,5 millions de spectateurs dans les salles françaises.
Juve devait être incarné par Bourvil, qui refusa le rôle peu de temps avant le début de tournage
À la 34e minute du film, on aperçoit sur la couverture du quotidien Le Point du jour, où Juve lance à Fantômas le défi de s'emparer d'une collection de diamants, le numéro de téléphone BAL.53.70. Pourtant la numérotation alphanumérique avait été abolie un an plus tôt, le 1er octobre 1963.
Le film La Diablesse aux 1 000 visages de Chung Chang-wha (1969) s'inspire fortement du Fantômas de Hunebelle
En 2002, un nouveau Fantômas fut annoncé avec Jean Reno et José Garcia dans les rôles-titres . Le projet, que devait réaliser Frédéric Forestier en 2003, fut gardé en réserve par « La Petite Reine », la société production de Thomas Langmann, avant d'être réactivé début 2009. Un budget de 50 millions d'euros est consacré au film et le réalisateur Christophe Gans est choisi , mais le projet ne verra finalement pas le jour.
Dans ce film, le nom de Fandor, n'est jamais mentionné, ni prononcé, ni écrit quelque part. Pour preuve, lorsque le commissaire Juve découvre le tatouage que Fantômas a inscrit sur le torse du journaliste, il dit « F comme Fantômas ». Or, le journaliste aurait pu dire pour se défendre « F comme Fandor ». Ce n'est que dans Fantômas se déchaîne que l'on connaîtra le nom du journaliste.
Le film fera plus de 60 millions d'entrées en URSS. Vu ce succès, un Fantômas à Moscou fut un temps envisagé.
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MERCREDI
AVRIL 2021 |
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Son âge n'a pas été un obstacle à son triomphe ! Le Britannique Anthony Hopkins, légende du septième art, a reçu l'Oscar du meilleur acteur dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 avril 2021 pour son rôle de vieil homme sombrant dans la démence dans le film The Father. À 83 ans, il devient l'acteur le plus âgé recevoir cette récompense, près de trois décennies après son Oscar du meilleur acteur pour sa performance glaçante de tueur en série dans Le silence des agneaux de Jonathan Demme, en 1992. Il s'est imposé face au défunt Chadwick Boseman (Le Blues de Ma Rainey), à Gary Oldman (Mank), à Riz Ahmed (Sound of Metal) et à Steven Yeun (Minari).
Absent lors de la cérémonie, il a été couronné pour son rôle dans le film du Français Florian Zeller, vainqueur pour ce même film de l'Oscar du meilleur scénario adapté. Dans ce huis clos qui flirte parfois avec le thriller, sa fille (Olivia Colman) et d'autres membres de son entourage deviennent méconnaissables et son appartement semble lui-même se transformer. Son personnage partage son prénom, Anthony, et sa date de naissance, 31 décembre 1937.
"Ce n'était pas un problème de jouer une personne âgée, parce que je suis âgé", a confié le comédien au journal The Times. Mais le rôle, qui lui a valu le Bafta du meilleur acteur, l'a marqué. "Cela m'a rendu plus conscient de la mortalité et de la fragilité de la vie, et depuis je juge moins les gens. Nous sommes tous fragiles, nous sommes tous abîmés." Le film lui a rappelé les derniers jours de son père. "Je savais ce qu'il ressentait à la fin. La peur. L'indicible morosité, tristesse et solitude. Nous faisons tous semblant de ne pas être seuls, mais nous sommes tous seuls. Le succès, c'est bien, c'est un moyen de survivre, mais à la fin, nous sommes tous désespérément, désespérément seuls", a-t-il confié au Times.
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MARDI
AVRIL 2021 |
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Adaptation
Zack Snyder, le réalisateur, a tourné le film courant 2006. Le film a recours aux mêmes procédés techniques que le film Sin City (adapté lui aussi d'une bande dessinée de Frank Miller), avec l'utilisation massive d'images de synthèse.
Même si toutes les scènes présentes dans la bande dessinée originale sont fidèlement reconstituées sur grand écran, le scénario a été complété de quelques personnages et scènes supplémentaires :
dans la bande dessinée, Éphialtès, qui finit par trahir les Spartiates (et qui est une sorte de monstre difforme dans le film), tente de se suicider lorsque Léonidas refuse de faire de lui un guerrier. Dans le film, la scène fut tournée, mais coupée au montage.
toutes les scènes se déroulant à Sparte qui impliquent la reine et montrent les intrigues politiques au sein de la cité ont été ajoutées pour renforcer l'unique rôle féminin.
des éléments fantastiques et divers bêtes comme le rhinocéros ont été ajoutés.
Tournage
Le film a été presque entièrement tourné sur fond bleu et vert, aux Ice Storm Studios de MontréalNote 1. Seule la scène de chevauchée des messagers au début du film, impossible à réaliser en studio, a été tournée en extérieur.
Près de 1 300 effets visuels ont été nécessaires, soit une moyenne d'un effet visuel par plan.
Les acteurs ont suivi un entraînement sportif intensif de plus de huit semaines avant le début du tournage.
Dans ce film, les acteurs Gerard Butler et Andrew Pleavin jouent à nouveau ensemble, cinq ans après leur collaboration dans Attila le Hun de Dick Lowry. Gerard Butler avait là encore le rôle principal, tandis qu'Andrew Pleavin interprétait Flavius Oreste, un fidèle général d'Attila.
Critiques
Le film, bien que non diffusé en Iran, a soulevé des critiques de la part du gouvernement et des intellectuels iraniens
La critique porte sur le travestissement de la réalité, associé à une critique plus politique : celle de tenter de porter atteinte à l'image de l'Iran dans un contexte politique tendu entre ce pays et les États-Unis.
En effet, la représentation qui est faite des Perses à la période achéménide est fausse. Cette période est considérée comme un âge d'or dans l'histoire de l'Iran, avec en particulier l'écriture sur le Cylindre de Cyrus de ce qui est considéré comme la première charte des droits de l'homme. Dans le roman graphique dont est inspiré le film, les Perses sont dépeints comme une horde barbare, décadente, opposés aux nobles grecs. De manière générale, le film ne respecte ni les costumes ni les coiffures perses de l'époque achéménide.
D'un point de vue plus politique, Javad Shamghadri, conseiller culturel du président Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré que les États-Unis essayaient de modifier la réalité historique afin d'humilier l'Iran, présentant l'empire comme une contrée barbare et stupide.
D'autres critiques ont été émises sur divers aspects de ce film :
-Le journal The Arab American News parle d'« une propagande guerrière irréfléchie » (mindless war propaganda)
-Ephraim Lytle, professeur d'histoire hellénique à l'Université de Toronto, écrit que « la manière dont le film idéalise sélectivement les Spartiates est troublante » notamment sur le fait que Xerxès Ier est dépeint comme bisexuel ; et que les Perses sont montrés sous un aspect monstrueux, tandis que les Spartiates sont des hommes au physique avantageux (sauf le traître Éphialtès, un monstre difforme aussi). Les Éphores, qui s'opposent à l'action héroïque de Léonidas, sont eux aussi hideux.
-L'idéalisation de certains éléments dans le film est également critiquée par Touraj Daryāi, professeur d'histoire antique à l'Université de Californie à Fullerton. Il critique le thème central du film, à savoir l'opposition entre le monde « libre » et « aimant la démocratie », représenté par les Spartiates, et le monde guerrier perse
D'autres critiques s'attardent sur l'aspect fascisant du film. Pour Kyle Smith, du New York Post, « Le film aurait plu aux Jeunesses hitlériennes (Adolf's boys) ». Dana Stevens, dans Slate, compare 300 au film de propagande national-socialiste Der ewige Jude (Le Juif éternel). Roger Moore, critique de cinéma à l'Orlando Sentinel, considère que le film correspond à la définition que donne Susan Sontag de l'art fasciste
En réponse à ces critiques, le réalisateur, les producteurs du film et l'auteur de la bande dessinée ont souligné que cette adaptation cinématographique d'une bande dessinée n'est qu'une version heroic fantasy de la bataille des Thermopyles et qu'il n'y avait aucun aspect historique à retenir du film
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MARDI
AVRIL 2021 |
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Hollywood ne parlait que d’elle avant le début de la cérémonie des Oscars: Chloé Zhao, et ses six nominations pour “Nomadland”, partait favorite de la grande messe du cinéma. Elle a reçu le prix de la meilleure réalisatrice et du meilleur film tandis que Frances McDormand est repartie avec l’Oscar de la meilleure actrice. Frances McDormand rejoint ainsi un club très fermé qui ne compte que sept membres, elle comprise.
Le film raconte l’histoire de Fran, qui a perdu job et mari en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. La crise économique et son récent veuvage la contraignent à vivre autrement, à se réinventer.
Elle n’est pas sans-abri mais elle est sans maison. Elle n’a plus l’énergie de penser au futur alors elle va se contenter de vivre au présent, dans son van, au milieu de ceux qui, comme elle, n’ont plus rien. “Nomadland” est tiré du livre de la journaliste Jessica Bruder. Elle a vécu avec ceux “qui ont été si souvent rejetés du système qu’ils avaient fini par abandonner”.
Chloe Zhao a mis en scène les personnes que Jessica a rencontrées: Charlene Swankie, Linday May et Bob Wells. Ça confère au film une authenticité qui touche en plein cœur.
Frances McDormand endosse le rôle principal du film et elle en est aussi la productrice exécutive. “Elle est un trésor dans l’histoire du cinéma”, confie Chloé Zhao. “Elle vit, elle ressent et elle expérimente la vie en jouant. Et ce dont nous avons vraiment besoin.”
Chloé Zhao explique l’alchimie entre les différents protagonistes du film par la proximité forcée. “Je pense que les êtres humains, lorsque vous les sortez de ce qu’ils pensent devoir être, et des choses qu’ils ont construites et amassées autour d’eux, puis que vous les mettez ensemble au milieu de nulle part, qu’il fait chaud et qu’il y a un scorpion à proximité, qu’ils n’ont nulle part où chier et qu’ils doivent trouver un seau et apprendre à l’utiliser... Vous seriez surpris de l’alchimie qui se développe.”
“Nomadland” interroge le monde dans lequel on vit et tout ce qui déraille. C’est un film sur la résilience, qui raconte comment avancer quand tout s’est effondré. Il est porté par France McDormand, jamais trop, toujours juste. C’est un Oscar amplement mérité.
Frances McDormand, meilleure actrice; Chloé Zhao meilleure réalisatrice
“Nomadland “ a fait un vrai carton lors de cette soirée si particulière: Frances McDormand a remporté l’Oscar de la meilleure actrice et sa réalisatrice est repartie avec le trophée de la meilleure réalisatrice. Avec ce prix, Chloé Zhao est devenue la première cinéaste non blanche à remporter le prix du meilleur réalisateur.
“Quel voyage incroyable et unique nous avons fait ensemble”, a lancé la réalisatrice née en Chine.
Avant Chloé Zhao, seule une autre femme avait reçu ce prix convoité, Kathryn Bigelow en 2010 pour “Démineurs”.
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| par 5AVRIL | | | 7 | |
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