Cocktail93




MARDI

MAI
2018
ARCHITECTURE&DESIGN
 
Second Dome est une structure vivante pneumatique conçue par le studio d'architecture espagnol DOSIS

par MANTEAU  13

MERCREDI

AVRIL
2018
ARCHITECTURE&DESIGN
 
200 m², trois chambres, un garage et des panneaux solaires: une maison aux allures futuristes verra bientôt le jour au beau milieu du désert de Joshua Tree (Californie).
Le désert de Joshua Tree, situé à moins de trois heures de Los Angeles en voiture, est traditionnellement réputé pour ses paysages paisibles et grandioses.
L'architecte James Whitaker s'est posé la question suivante: est-il possible de vivre au beau milieu de ce désert où la température dépasse allégrement les 40 degrés en été? La réponse est oui. Selon CNN, cette maison futuriste a été commandée par Chris Hanley, un célèbre producteur de films à Hollywood ("American Psycho").
Autre particularité de cette maison atypique: elle sera fabriquée à partir de conteneurs d'expédition réutilisés: 200 m² habitables avec notamment trois chambres et des panneaux solaires.
"Chaque conteneur est orienté pour maximiser les vues sur le paysage, ou pour assurer la confidentialité, en fonction de son utilisation individuelle", glisse James Whitaker au magazine Unrated.
Si sa forme et ses couleurs contrastent avec le paysage, le résultat s'annonce prometteur. Les travaux commenceront en 2018.
Source: 7sur7.be


par MANTEAU  15

MARDI

AVRIL
2018
ARCHITECTURE&DESIGN
 
Cette maison est située dans un quartier résidentiel du début des années 50, plus précisément à l'extrémité ouest, dans une zone entourée de maisons mitoyennes, à proximité de la rue commerçante Restelo.
La zone d'intervention principale était la partie arrière de la maison, qui a été complètement redessiné. À la recherche d'un contraste avec la façade principale, l'architecte Joao Tiago Aguiar a envisagé un fascia, ouvert par une série de fenêtres et de volets ressemblant à un motif de carreaux traditionnels portugais. Ce modèle fonctionne comme une peau ...

par MANTEAU  15

DIMANCHE

FEVRIER
2018
ARCHITECTURE&DESIGN
 
Un quintuplex situé au sommet du célèbre Woolworth Building de New York a été mis en vente pour 110 millions de dollars, prix qui en ferait, en cas d'achat, l'appartement le plus cher de l'histoire de la ville.
Cinq niveaux, 900 mètres carrés environ, une terrasse à 220 mètres de haut, un ascenseur particulier et jusqu'à sept mètres de hauteur sous plafond, voilà quelques-uns des attributs de cet appartement hors norme, créé par le promoteur immobilier Alchemy Properties.
La rénovation et l'aménagement de ce bâtiment historique, qui a porté sur 33 appartements en plus du quintuplex, a été réalisée par l'architecte et décorateur français Thierry Despont, qui a notamment à son actif la rénovation de la Statue de la Liberté.
Chef d'œuvre mêlant le style art déco et néo-gothique, reconnaissable à sa toiture en cuivre tournée vert-de-gris, le Woolworth Building a été achevé en 1913 et était alors l'immeuble le plus élevé au monde, avec ses 241 mètres.
Il l'est resté durant 17 ans, avant d'être détrôné par le Bank of Manhattan Trust Building (282 mètres), aujourd'hui propriété de l'empire immobilier de Donald Trump.
Son nom lui a été donné par le magnat des grands magasins Frank W. Woolworth, qui en a fait le siège de sa société, à l'extrême sud de Manhattan, non loin du World Trade Center. Le groupe Woolworth (devenu Venator) l'a finalement vendu en 1998 alors qu'il se battait pour sa survie, avant de disparaître.
Réalisée il y a moins de 20 ans, la transaction s'était faite pour 155 millions de dollars, un montant proche du prix du quintuplex aujourd'hui mis en vente.
En cas de vente, l'appartement deviendrait le plus cher de l'histoire de New York, devant un duplex de l'immeuble One57, situé sur la 57e rue à Manhattan, acheté pour 100,5 millions de dollars, selon plusieurs médias américains.

par MANTEAU  21

MARDI

JANVIER
2018
ARCHITECTURE&DESIGN
 
19 juin 1805 à Paris (France) - 13 janvier 1874 à Paris
Victor Baltard, architecte moderniste adepte des structures métalliques, demeure célèbre pour une réalisation aujourd'hui disparue. Il livre en 1851 le premier des douze pavillons destinés à héberger le marché de gros de Paris, à l'emplacement des anciennes halles, au coeur de la capitale. Las, le public s'indigne de cette construction trop lourde à son goût. Louis-Napoléon Bonaparte, passé du statut de président à celui d'empereur, partage l'avis du public.
Deux ans plus tard, il ordonne la démolition de la bâtisse et insuffle sa propre idée au préfet de Paris Georges Eugène Haussmann. Il esquisse lui-même la silhouette des futures halles, en charpente de fer et vitres, disant : « Ce sont de vastes parapluies qu'il me faut, rien de plus ». Haussmann se tourne vers Baltard, qui a été son condisciple au lycée Henri IV, et l'encourage à prendre sa revanche. C'est ainsi que l'architecte va proposer de nouvelles halles dans le goût de l'empereur.
Les halles Baltard, Paris (estampe, musée d'Orsay)
Ces halles d'avant-garde vont nourrir pendant un siècle Paris et son folklore. Émile Zola en fera en 1873 le héros de son roman Le ventre de Paris. Le marché de gros ayant déménagé en 1972 à Rungis, au sud de la région parisienne, elles ont aujourd'hui laissé place à un centre commercial comme il en existe partout. Deux des douze pavillons de Baltard ont survécu, l'un à Nogent-sur-Marne, près de Paris, l'autre à Yokohama (Japon).
Source: herodote.net


par MANTEAU  13

VENDREDI

JANVIER
2018
ARCHITECTURE&DESIGN
 
Le Bierpinsel ( pinceau-brosse à bière ) est un bâtiment dans le quartier Steglitz de Berlin .
Il a une hauteur de 46 mètres avec une forme semblable à celle d'une tour d'observation - l'idée architecturale d'origine était celle d'une forme d'arbre. Il a été construit de 1972 à 1976.
Le bâtiment dispose de trois étages habituellement équipés de restaurants et d'une discothèque. L'histoire de son utilisation commerciale est longue et remplie de faillites et de courtes périodes de fermeture.
En 2002, le bâtiment a été vendu car il lui fallait une reconstruction coûteuse. L'emplacement est très important car il est proche dela station de métro Schloßstraße ( rue principale de Steglitz) et à la sortie de l'autoroute Filandastraße à proximité du centre commercial Steglitzer Kreisel .
Le Bierpinsel est fermé depuis avril 2006. Le nouveau propriétaire veut reconstruire toute la zone avec un nouveau bâtiment d'entrée. Les plans ont été critiqués car ils vont également retravailler le restaurant de la tour, avec un extérieur doré qui détruira probablement l'apparence pop-art traditionnelle qui l'a rendue célèbre.
De même, le nom changerait et deviendrait le "Turmrestaurant Steglitz" ( Tower Restaurant Steglitz ), ce qui apporte également son lot de critiques par rapport à ses origines historiques
par MANTEAU  10

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MARDI

DECEMBRE
2017
ARCHITECTURE&DESIGN
 
C’est ici que Mel Gibson a filmé sa Passion du Christ ou encore que Pier Paolo Pasolini tourna L’Évangile selon Saint Matthieu. Inspirés par la beauté d’une des plus anciennes villes habitées au monde, ces deux réalisateurs (parmi tant d’autres !) avaient fait de la ville et de ses beautés naturelles et troglodytes, leurs miels. Inscrite au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO en 1993, Matera jouit depuis de la présence de visiteurs internationaux qui s’extasient devant le travail d’architecture accompli directement dans la roche.
À ce titre, les Sassi (sculpture urbaine gigantesque faite dans la roche) demeurent une véritable curiosité tant architecturale qu’historique. Ainsi églises rupestres et demeures du XIIe ou XVe jalonnent les ruelles de Matera, cité témoin d’un passé lointain et mystérieux.
C’est dans cet admirable paysage que se sont ouvertes les portes de La Dimora di Metello. Un hôtel de quatre chambres, tout en charme et en confort.
L’identité du lieu a été entièrement ciselée par des artisans locaux, soucieux de mettre en valeur les formes de la Dimora Di Metello, nichée au coeur du quartier historique de Sasso Barisano. Flanqué de rares pièces de mobilier contemporain soigneusement sélectionnées pour cet espace, de quelques tons naturels entre blanc, beige et bois clair, ce lieu d’exception retrouve, grâce au contraste des genres qui lui est offert aujourd’hui, sa beauté millénaire. Une destination hors du commun.
Source: artravel-hotels.com


par MANTEAU  12

MARDI

OCTOBRE
2017
ARCHITECTURE&DESIGN
 
Architecture
  • La chapelle
    Attenant à la chambre, se trouve une petite chapelle, dédiée au Saint Patron du roi, saint Louis. Richement sculpté, l'autel est encastré dans le mur. Un retable représente des scènes de la vie de saint Louis. Les vitraux à droite montrent Saint-Louis recevant les derniers sacrements.
  • Le cabinet de toilette
    Le cabinet de toilette est couvert de lambris de chêne relativement simples, et les treillages peints sur le plafond donnent l'impression d'une ouverture de la salle vers le ciel. Les peintures murales illustrent la vie et l'œuvre de Walther von der Vogelweide et Hans Sachs. Après le Siegfried du hall d'entrée, et le Tristan de la chambre, cette salle est à nouveau consacrée à l'univers wagnérien avec les Maîtres chanteurs de Nuremberg.
  • Le grand salon
    L'Arrivée de Lohengrin à Anvers (détail), peinture d'August von Heckel réalisée en 1886 pour le château de Neuschwanstein.
    Richement décoré, le salon, avec son annexe « le coin du cygne », est entièrement dédié à la légende du chevalier Lohengrin, qui avait une importance considérable chez Louis II. Les grandes peintures murales d'Hauschild et von Heckel dépeignent le « Miracle du Graal » et l'« Arrivée de Lohengrin à Anvers ». Louis II, jeune prince était tellement imprégné par l'opéra de Wagner Lohengrin qu'il s'était totalement identifié au chevalier au cygne, et n'hésitait pas à se déguiser en Lohengrin. La tragédie de Lohengrin fut sa solitude essentielle. Ce fut également le sort du roi.
  • Le cabinet de travail
    Le cabinet de travail de style gothique du roi est rempli de références à l'histoire du château de Wartburg. Les peintures, serties dans des panneaux muraux finement sculptés, sont l'œuvre de Josef Aigner et illustrent la légende de Tannhäuser et le concours de chant de la Wartburg.
  • La salle des chanteurs
    La salle des chanteurs, photographie colorée de la fin du xixe.
    La salle des chanteurs occupe entièrement le 4e étage du château et est une copie de la salle d'hôtes des ménestrels de la Wartburg en Thuringe, réalisée par Julius Hofmann. Les peintures murales dans le hall et dans le couloir dépeignent des scènes de la légende de Parsifal, sujet du dernier opéra de Wagner. Le château de Neuschwanstein, imaginé par Louis II comme le château du Graal et, simultanément, le château du Chevalier au Cygne Lohengrin, y adjoint un autre héros dans cette salle, à savoir Tannhäuser.
  • La cuisine
    La cuisine, conservée telle quelle, montre comment la technologie moderne a été intégrée à l'atmosphère du Moyen Âge présente dans les étages supérieurs. L'équipement comprend notamment une installation d'eau courante chaude et froide et un système de broches à rôtir automatique, car malgré ses rêveries, le roi n'était pas l'ennemi du progrès technique (surtout s'il lui permettait de concrétiser ses rêves).
  • par MANTEAU  14

    LUNDI

    OCTOBRE
    2017
    ARCHITECTURE&DESIGN
     
    Architecture
    Le château de Neuschwanstein est construit en grande partie dans le style roman tardif du début du xiiie siècle. On le remarque dans la construction du bâtiment dans son ensemble aussi bien que dans son ornementation : portails en plein cintre, les arcades des fenêtres et des tours, la position des colonnes et des baies vitrées et des pinacles. Les salles d'habitation du roi et les salles d'apparat des troisième et quatrième étages étaient plus ou moins achevées en 1886. Les chambres du deuxième étage sont toujours en briques nues et ne sont pas visitées. Des éléments néo-gothiques et néo-byzantins (la salle du trône) sont également présents. À ce titre, le château est un exemple d'architecture éclectique de l'époque romantique. C'est aussi l'exemple typique d'historicisme en architecture.
    Il comporte environ 200 pièces d'une superficie totale de 6 000 m2. Quinze sont aménagées
  • Le hall d'entrée est divisé en deux nefs. Les voûtes d'arêtes sont ornées de peintures décoratives évoquant le Siegfried de Richard Wagner. Le plancher est recouvert de tuiles de Mettlach. À gauche du couloir, derrière les fenêtres doubles en plein cintre, se trouve le quartier des domestiques.
  • La salle du trône représente la salle du Graal de Parsifal. Le décorateur Eduard Ille et l'architecte Julius Hofmann l'ont conçue dans le style byzantin, inspiré par l'église Sainte Sophie, à Constantinople (aujourd'hui Istanbul). La salle du trône, sur deux étages, avec sa série de piliers en imitation de porphyre et de lapis-lazuli, a été achevée l'année de la mort du roi (1886). Sous la demi-coupole, dans une alcôve dorée, on atteint la plate-forme du trône par une volée de marches de marbre blanc. Le trône lui-même, conçu en or et en ivoire, n'a jamais été réalisé, car le roi est mort avant. La plate-forme est encadrée par des peintures représentant les douze apôtres, et derrière la plate-forme, on peut voir un motif de lions d'or, symbole de la Bavière. Sur fond doré sont représentés six rois européens canonisés (de gauche à droite : Casimir de Pologne, Étienne de Hongrie, Henri du Saint-Empire, Louis IX de France, Ferdinand d'Aragon, et Édouard d'Angleterre. À noter que Louis II était né le jour de la fête de son saint patron.
  • La salle à manger en chêne sculpté est décorée avec des peintures de Ferdinand von Piloty et Josef Aigner. On y voit des figures de «Minnesinger » et des scènes de la Wartburg, au moment du mythique concours de chant 1207. Sur la porte à droite on voit Wolfram von Eschenbach, l'auteur de Parsifal et Lohengrin. La décoration intérieure de la salle est due à Julius Hofmann. La sculpture de la table montre Siegfried combattant le dragon — un cadeau d'artistes de Munich à Louis II.
  • À la différence des autres chambres, la chambre à coucher du roi est magnifiquement sculptée dans le style néogothique. Quatorze sculpteurs sur bois ont travaillé pendant 4 ans et demi, dit-on, pour réaliser ce décor. Le lit du monarque est couvert de draperies richement brodées. Les peintures murales illustrent l'histoire de Tristan et Isolde, qui avait impressionné le jeune roi de 20 ans dans la version opéra de Wagner. Un ruisseau situé au-dessus du château apporte l'eau qui coule directement à la table de toilette.
    A suivre...
  • par MANTEAU  18

    DIMANCHE

    OCTOBRE
    2017
    ARCHITECTURE&DESIGN
     
    Le château de Neuschwanstein (/nɔʏˈʃvaːnʃtaɪn/ Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) se dresse sur un éperon rocheux haut de 200 mètres près de Füssen dans l'Allgäu. Le roi Louis II de Bavière l'a fait construire au xixe siècle. C'est aujourd'hui le château le plus célèbre d'Allemagne, visité chaque année par plus d'un million de touristes.
    Genèse et construction
    Lettre de Louis II à Richard Wagner de Guiguère, 13 mai 1868 :
    « Il est dans mon intention de reconstruire la vieille ruine du château de Hohenschwangau près de la gorge de Pöllat dans le style authentique des vieux châteaux des chevaliers allemands, et je vous confesse que je me languis de vivre ce jour (dans 3 ans) ; il y aura plusieurs salles confortables et chambres d'hôtes avec une vue splendide du noble Säuling, les montagnes du Tyrol et loin à travers la plaine ; vous connaissez l'hôte vénéré que je voudrais voir là ; l'endroit est un des plus beaux qu'on puisse trouver, sacré et inaccessible, un digne temple pour l'ami divin qui a apporté le salut et la bénédiction au monde. Il vous rappellera également Tannhäuser (Salle des chanteurs avec une vue du château dans le fond), Lohengrin (cour de château, couloir ouvert, chemin vers la chapelle) ; ce château sera de toute manière plus beau et habitable que Hohenschwangau qui est plus loin vers le bas et qui est profané chaque année par la prose de ma mère ; ils auront leur vengeance, les dieux profanés, et viendront vivre avec nous sur les hauteurs élevées, respirant l'air du ciel. »
    En 1867, lors d’un voyage en France, Louis II visita le château de Pierrefonds. L’idée de mélanger ce style architectural néo-gothique à celui, médiéval, de la Wartburg en Thuringe donna un résultat flamboyant.
    Neuschwanstein fut construit sur l'emplacement de deux anciens châteaux-forts, Vorderhohenschwangau et Hinterhohenschwangau. Pour pouvoir élever le château de ses rêves, Louis II fit dynamiter la montagne afin d'abaisser de 8 mètres le socle des anciens châteaux. Ce n'est qu'après la construction de la route et de l'installation de l'eau courante que la première pierre fut posée, le 5 septembre 1869. Les travaux furent dirigés par l'architecte Eduard Riedel et décorés par Christian Jank, un décorateur de théâtre. La construction du « nouveau rocher du cygne » (traduction de Neuschwanstein) a nécessité des quantités énormes de matériaux, par exemple sur les deux seules années 1879 et 1880 : 465 tonnes de marbre de Salzbourg, 400 000 briques, 3 600 m3 de sable et 600 tonnes de ciment. En 1884, Louis II s'établit dans le palais. Deux années plus tard, après sa mort mystérieuse, le château fut ouvert au public, bien qu'il ne fût pas encore terminé.
    Le projet initial de Louis II et Riedel était plus ambitieux, mais l'État bavarois décida de ne pas poursuivre les travaux à la mort du roi.
    A suivre...
    par MANTEAU  23

    VENDREDI

    SEPTEMBRE
    2017
    ARCHITECTURE&DESIGN
     
    A l'initiative de la ville de Paris, l'OPHLM de Paris fait construire une cité sur le territoire de la Courneuve. Les constructions démarrent à la fin des années 1950 sous la houlette des architectes Tambutté et Delacroix. A terme ce sont 4000 logements qui doivent voir le jour.
    Ce chiffre restera graver dans les mémoires en donnant son nom au nouveau quartier.
    Les premiers locataires emménagent en 1963. Ils bénéficient à cette époque de tout le confort moderne : salle d'eau, chauffage central, batteries d'ascenseurs,...etc.
    Les années passent et l'acceptation du quartier par ses habitants se fait de plus en plus difficile. Les loyers impayés s'accumulent et l'OPHLM de Paris rencontrent des difficultés à entretenir le parc des 4000. Devenu un emblème de la Cité en souffrance ces constructions autrefois confortables sont devenues une hérésie1.
    Ainsi en 1984, dans un contexte de paupérisation accrue du quartier la ville de Paris cède l'ensemble à la ville de la Courneuve. S'en suit une politique de réhabilitation du quartier. La barre Debussy tombe en 1986. En 2000, la barre Renoir implose à son tour. En juin 2004, les barres de Presov et Ravel sous le joug de l'ANRU - créée en 2003 - connaissent le même sort. Enfin la barre Balzac initialement destinée à la destruction en 2009 fut détruite à compter de l'été 2011.
    Cette barre comptait 307 logements. Elle sera d'abord restructurée par la reprise de l'étanchéité, la mise aux normes électriques, enfin la création de trouées de lumière en supprimant 22 appartements. Cette réhabilitation achevée en 1992 fut menée par l'architecte Laurent Israël2.
    Finalement les 285 logements restants vont connaître la destruction, même si l'opération fut maintes fois repoussée en raison des difficultés pour reloger les habitants. Cinquième bâtiment à être démoli au sein des 4000, la Barre Balzac fut ainsi "grignotée" à partir du 21 juillet 2011 par l'entreprise Genier-Deforge3. La destruction fut maintes fois repoussée en raison des difficultés pour reloger les habitants.
    Ce bâtiment est emblématique à plus d'un titre. En effet, l'histoire se souviendra du jeune mort au pied de l'immeuble à la suite d'une fusillade. Cet évènement avait conduit au discours tenu par Nicolas Sarkozy promettant "de nettoyer les 4000 au Kärcher"4.
    Sur cette emprise libérée par la barre est prévue une résidence à compter de 2013. Ce sont 70 logements en accession sociale à la propriété et 30 logements sociaux qui verront le jour.

    par MANTEAU  14

    DIMANCHE

    AOUT
    2017
    ARCHITECTURE&DESIGN
     
    La villa toscane ayant appartenu à la famille de Francesco del Giocondo, l’époux de Lisa Gherardini, généralement considérée comme le modèle de la Joconde de Léonard de Vinci, est à vendre, a annoncé jeudi une société immobilière spécialisée. Connue désormais sous le nom de Villa Antinori, elle se trouve à 5 km de Florence et fut la propriété de la famille Del Giocondo de 1498 à 1517, à l’époque de Lisa Gherardini, née en 1479 et morte en 1542.
    L’identité du modèle du célèbre tableau du maître de la Renaissance n’a jamais été établie de manière certaine, mais beaucoup estiment que Francesco del Giocondo, un marchand de soie florentin, a commandé ce portrait de son épouse en 1503. Une théorie qui avait été confirmée en 2008, lorsqu’un manuscrit de 1503 découvert à Heidelberg avait permis d’écarter les thèses fantaisistes accréditées au fil des siècles.
    2800 mètres carrés habitables
    La villa est passée à la fin du XIXe siècle aux mains d’une grande famille toscane du vin, les Antinori, qui l’ont gardée pendant plusieurs décennies. Elle doit son aspect actuel aux rénovations entreprises au début du XXe siècle par la marquise Nathalie Antinori. La villa comprend un édifice principal de 2.800 mètres carrés, une chapelle et d’autres bâtiments, dont certains à usage agricole ainsi que de vastes terrains dont un jardin de citronniers de 3.700 mètres carrés.
    «Le prix de la villa est supérieur à 10 millions d’euros», a indiqué à l’AFP la société Lionard Luxury Real Estate, chargée de la vente. Reste à savoir si un investisseur acceptera de débourser cette somme... où s’il sera rebuté par son scepticisme historique! Une chose est sûre: Joconde ou pas, l’endroit est bel et bien magnifique.
    Dans le même genre, Le Figaro Immobilier vous proposait il y a quelques semaines de vous offrir la propriété de Michel-Ange, qui se trouve également enToscane, répartie sur 1200 mètres carrés sur trois bâtiments et une tour qui date du XIe siècle... Le choix risque d’être épineux.
    Source: immobilier.lefigaro.fr


    par MANTEAU  17

                  
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